Cinéma
Les sorties du mois
Transformers : Rise of the Beasts
Réalisé par Steven Caple
Durée : environ 2 h 10
Les célèbres Transformers reviennent au cinéma le 7 juin pour un septième opus. Cette nouvelle aventure fera suite à Bumblebee (2018) début d’une nouvelle trilogie Transformers.
Une fois de plus, la guerre des Transformers, débutée sur la planète Cybertron, continue sur Terre. Au milieu des années 1990, les humains vont donc voir les Autobots et les Decepticons s’affronter. Mais cette fois, les Maximals jettent leurs forces dans la bataille. En mal, ou en bien ? Le jeune Noah Diaz (Anthony Ramos) aura le destin de la Terre entre ses mains, en aidant les Autobots à vaincre Unicron, le monstre qui veut dévorer la planète…
Pourquoi on a hâte : Bien que les scénarios des films Transformers ne soient pas exceptionnels et un peu répétitifs, on peut attendre de bonnes choses de ce film. Certes, Michael Bay n’est plus aux commandes de la saga à succès, et le dernier opus, Bumblebee, a eu du mal auprès des critiques. Mais chaque film reste très impressionnant visuellement, notamment grâce à ses effets spéciaux bluffants, ses jolis panoramas et une gamme de véhicules appréciables. On attend donc de ce film une nouvelle prouesse visuelle !
L’anecdote : Pour ce nouvel opus, on retrouve au doublage français de nombreuses célébrités qui donneront vie aux Transformers. Parmi eux, Mister V, Dorothée et Ophélie Winter !
The Flash
Réalisé par Andy Muschietti
Durée : environ 2 h 20
Attendu depuis longtemps, le film consacré au héros DC Flash débarque dans les salles obscures le 14 juin. Sobrement intitulé The Flash, il met en place le multivers du DC Universe.
Barry Allen, alias Flash (Ezra Miller), découvre qu’en plus de ses pouvoirs, il peut remonter le temps. Il décide alors de saisir l’occasion pour aller sauver sa famille dans le passé. Pourtant averti par Batman (Ben Affleck) du danger que cela pourrait causer, Flash décide quand même d’agir. Son voyage va complétement détraquer la réalité : le héros se retrouve dans le passé avec son double alternatif, contraint de faire équipe avec un autre Batman (Michael Keaton) et Supergirl (Sasha Call) pour y affronter le terrible Général Zodd (Michael Shannon). Tout va-t-il rentrer dans l’ordre pour Barry ?
Pourquoi on a hâte : The Flash est un film qu’on attendait : le personnage a enfin droit à son film. Et pour la première fois dans son univers cinématographique, DC va introduire le multivers, que Marvel a déjà utilisé ces dernières années. Et quoi de mieux pour cela que de faire revenir le Batman le plus apprécié (incarné par Michael Keaton), ainsi que d’introduire le personnage de Supergirl ? Si le film se montre à la hauteur de ses ambitions, alors le spectacle devrait avoir du succès !
L’anecdote : Un film consacré à Flash était déja dans les tuyaux de la Warner depuis 2004 ! Et après l’introduction du héros dans le DC Universe en 2014, il aura fallu attendre presque 10 ans pour qu’il ait son propre film.
Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
Réalisé par James Mangold
Durée : environ 2 h 30
Après une saga à succès initiée dans les années 1980, Harrison Ford est de retour dans le rôle d’Indiana Jones pour une nouvelle aventure. Aventure qui sera à vivre sur grand écran à partir du 28 juin.
Alors qu’il s’apprête à prendre une retraite bien méritée, Indiana Jones (Harrison Ford) va devoir repousser ses plans. En effet, il va se retrouver embarqué malgré lui dans une épopée aux allures de voyage dans le temps après que sa nièce Helena (Phoebe Waller-Bridge) lui ait volé le cadran d’Archimède, relique aux pouvoirs mystérieux. Pour récupérer l’artefact et arranger tout ça, Indy va devoir affronter Jürgen Voller (Mads Mikkelsen)… Mais l’archéologue pourra compter sur l’aide entre autres, d’un jeune ami, Teddy (Ethann Isidore), ou encore de son vieux compère Sallah (John Rhys-Davies).
Pourquoi on a hâte : Après un quatrième film en demi-teinte, Le Royaume du crâne de cristal en 2008, Indiana Jones revient pour ce qui devrait être sa dernière aventure. Réalisé pour la première fois par autre que Steven Spielberg (James Mangold), le film devrait proposer une aventure « crépusculaire » au terme de laquelle le personnage incarné par Harrison Ford mettra au placard son chapeau et son fouet. On est donc en droit d’attendre une fin digne de la grandeur du héros. Mais cela semble bien parti, puisque si James Mangold a livré une fin grandiose à un autre héros de la culture pop -Wolverine- dans Logan (2016), aucune raison que cela ne rate pour Indy.
L’anecdote : Durant le tournage du film, Harrison Ford, dans son costume d’Indiana Jones, aurait participé à sauver la vie d’un technicien de l’équipe de tournage. Apparemment victime d’un malaise cardiaque, la personne se serait vue prodiguer les premiers soins par l’acteur de 79 ans, avant l’arrivée des secours !
Séries
Les sorties du mois
Disney +
Secret Invasion
Créée par Kyle Bradstreet – 1 saison
La nouvelle série Marvel mettant en scène Nick Fury dans le rôle principal débarque sur Disney + à partir de fin juin. Une série qui s’annonce sombre et captivante.
Après avoir été « hors Terre » pendant des années, Nick Fury (Samuel L. Jackson), l’ancien directeur du SHIELD, fait son grand retour sur Terre. Dans la clandestinité. En effet, l’agent charismatique revient pour tenter de démasquer et d’arrêter une invasion Skrull sur la planète. Les Skrull pouvant se changer en n’importe qui, ils peuvent être partout, et Fury ne pourra se fier à presque personne. Sauf peut-être à des amis de longue date : Mariah Hill (Cobie Smulders), Everett Ross (Martin Freeman) et Talos (Ben Mendelshon), un Skrull qu’il a sauvé des années auparavant. L’invasion sera t-elle stoppée ?
Pourquoi on a hâte : Après un début de phase 5 assez satisfaisant chez Marvel, l’histoire continue. La série est annoncée comme un thriller d’espionnage, dans lequel on retrouve un casting costaud : Samuel L. Jackson (Pulp Fiction, Star Wars), Emilia Clarke (Game of Thrones, Terminator), Martin Freeman (Sherlock, Le Hobbit) ou encore Don Cheadle (Ocean’s Eleven, Iron-Man) seront de la partie. Espéront que Marvel tienne ses promesses et nous offre un contenu sombre, explosif et de qualité.
OCS
The Walking Dead : Dead City
Créée par Eli Jorne – 1 saison
Après la fin de The Walking Dead, divers personnages continuent leurs périples dans le monde zombifié imaginé par Robert Kirkman. C’est le cas de Maggie et Negan, qui partent pour un New-York apocalyptique dans cette série mise en scène par Eli Jorne.
Après les évènements survenus dans la onzième et dernière saison de The Walking Dead, le fils de Maggie (Lauren Cohan), Hershel Jr. est kidnappé. Après avoir appris que son fils a été emmené à New-York, l’héroïne décide de prendre la route pour la Grosse Pomme. Pour se racheter des horribles crimes qu’il a commis, Negan (Jeffrey Dean Morgan) décide de partir avec sa rivale pour l’aider à sauver Herschel. Mais le voyage sera périlleux, et pas seulement à cause des rôdeurs…
Pourquoi on a hâte : Après que la série principale ne se soit arrêtée, AMC a décidé de continuer de faire vivre l’adaptation du comic de Robert Kirkman avec différentes autres séries. Ainsi, les personnages principaux auront globalement tous droit à leurs aventures solos. À commencer par Maggie et Negan. On espère que la série va garder le suspens et la qualité de Walking Dead, tout en ne dénaturant pas les personnages qui sont fort appréciables et charismatiques. Sans oublier qu’on devrait voir un New-York apocalyptique !
Prime Video – Pass Warner
The Idol
Créée par Reza Fahim, The Weeknd et Sam Levinson – 1 saison
Le célèbre chanteur The Weeknd (de son vrai nom Abel Makkonen) se lance dans le cinéma : il interprète un des rôles principaux de la série The Idol, diffusée à partir de début juin dans le Pass Warner, sur Prime Video.
Alors qu’elle était au sommet, la jeune chanteuse américaine Jocelyn (Lily-Rose Depp) a failli tout perdre lors de sa dernière tournée. Après avoir sombré dans la dépression, la chanteuse rencontre Tedros (Abel Makkonen), un sulfureux gérant de boîte de nuit, qui désire la relancer. Finalement, ils vont vivre une histoire d’amour qui pourrait bien causer la perte de la chanteuse…
Pourquoi on a hâte : Avec une jeune actrice talentueuse -Lily-Rose Depp- et les débuts de The Weeknd sur le petit écran, on est en droit d’attendre beaucoup de cette série. Série, qui, d’ailleurs, devrait s’inscrire un peu dans la veine d’Euphoria, également réalisée par Sam Levinson qui mettait en scène Zendaya dans le rôle titre. On s’attend à une série qui déchaîne les passions, en décrivant une relation toxique pas comme les autres, dans laquelle une jeune chanteuse va jouer son avenir.
Le Focus du mois
Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue
Réalisé par Steven Spielberg (1981)
Durée : environ 2 h
La sortie en salle de l’ultime volet de la saga est l’occasion rêvée de revenir sur les origines de l’archéologue au fouet et au chapeau. Pour cela, il faut revenir en 1981, année où Steven Spielberg réalise Indiana Jones et les aventuriers de l’Arche perdue, écrit par son ami George Lucas (Star Wars). Dans le rôle titre, c’est Harrison Ford, révélé quelques années auparavant dans le premier Star Wars (1977), qui est choisi pour incarner Jones. Et c’est un succès, puisque le film va se décliner en saga, qui s’achève cette année, soit 42 ans après son commencement !
Dans Les Aventuriers de l’Arche perdue, qui se déroule dans les années 1930, on découvre le professeur Henry Jones Jr (Harrison Ford), professeur dans une université et archéologue/aventurier à ses heures perdues. Alors qu’il a l’habitude de ramener à l’université des objets qu’il collecte au bout du monde, Jones va être contacté par des membres du gouvernement américain pour une mission spéciale. L’archéologue va devoir résoudre une énigme aussi vieille que le monde pour découvrir ou se cache la fameuse Arche perdue, censée contenir des pouvoirs dont rêverait n’importe qui. Dans le même temps, les nazis, dirigés par le colonel Dietrich (Wolf Kahler), se lancent aussi à la poursuite du trésor. Jones, alors qu’il retrouve sur le chemin son ancienne compagne Marion Ravenwood (Karen Allen), va donc se rendre en Égypte pour retrouver la précieuse relique. Mais les nazis sont déjà là en nombre… L’aventurier va donc devoir élaborer un plan avec ses amis Sallah (John Rhys-Davies) et Marcus (Denholm Eliott) pour empêcher les méchants de s’emparer de l’arche…
Ce qu’on a aimé : La musique, devenue un classique signé John Williams. Certaines scènes d’actions, iconiques. Le charisme d’Harrison Ford qui colle parfaitement au personnage principal.
Ce qu’on n’a pas aimé : Certains passages sont un peu trop prévisibles.
Pourquoi il faut l’avoir vu : Le premier Indiana Jones est une grosse référence dans la culture pop. En plus d’être l’un des meilleurs films de Spielberg, c’est aussi l’un des rôles mes plus emblématiques d’Harrison Ford. Le thème du film est reconnaissable entre mille ! Le film a eu une énorme influence sur le film d’aventure au cinéma, et on peut même penser que sans lui, Tomb Raider ou Uncharted n’auraient pas vu le jour. Et pour couronner le tout, ce film a reçu pas moins de 5 Oscars lors de la 54ᵉ cérémonie des Oscars en 1982 !
L’anecdote : À un moment du film, Indiana Jones abat un de ses ennemis portant un sabre. À l’origine, un combat au sabre devait avoir lieu. Mais le jour du tournage de la scène, Harrison Ford était malade. Il a donc demandé à Steven Spielberg de raccourcir la scène. Ainsi, Jones se contente d’abattre son ennemi avec une arme. Dommage pour l’acteur en face, qui s’était entraîné !
