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Le mensuel pop-corn

Le mensuel pop-corn -juin 2022

Ce mois de juin est synonyme d'été ! Quoi de mieux que d'aller voir des films rafraîchissants, ou de manger une glace devant une bonne série ? Ce mois-ci, on retrouvera le dernier Jurassic World, un biopic sur Elvis Presley ainsi qu'une aventure inédite de Buzz l'Eclair. Sur le petit écran, Miss Marvel débarquera le 8 juin sur Disney +, suivie par le dérivé coréen de La Casa de Papel, Money Heist : Korea sur Netflix. Enfin, Prime Video proposera la très attendue saison 3 de The Boys. Nous reviendrons aussi sur nos coups de coeur du mois de mai, avec un focus consacré à Jurassic Park.

Jurassic World : Le Monde d'après © Universal Studios. Source : capture d'écran YouTube

Benjamin Laurencot
Le 1 juin 2022 à 18h00

Cinéma

Les sorties du mois

Jurassic World : Le Monde d’après

Réalisé par Colin Trevorrow

Durée : environ 2 h 30

Jurassic World : Le Monde d’après © Universal Picture. Source : allocine.fr

Prévu pour le 8 juin, le dernier opus de la trilogie Jurassic World, suite des Jurassic Park, sera, comme ses deux prédécesseurs, réalisé par le britannique Colin Trevorrow. Il sortira le 8 juin en salle.

Jurassic World : Le Monde d’après se déroule après les tragiques événements de Jurassic World : Fallen Kingdom, auxquels avaient assisté Owen (Chris Pratt) et Calire (Bryce Dallas Howard) : la destruction de l’île d’Isla Nubar, qui abritait les dinosaures créés par les humains. Désormais, l’humanité et les dinosaures tentent de vivre en harmonie. Mais tout ne se déroule pas bien. En effet, la cohabitation entre l’espèce humaine et un potentiel prédateur donne lieu à des scènes de panique, comme par exemple du braconnage envers les dinosaures. C’est à partir de ce problème que Owen, Claire et leur nouvelle alliée Kayla (DeWanda Wise) vont vivre une nouvelle aventure. Mais au vu du niveau élevé de l’aventure, un coup de main d’Alan Grant (Sam Neill), Ellie Sattler (Laura Dern) et Ian Malcolm (Jeff Goldblum), les héros de la trilogie Jurassic Park, sera nécessaire…

Pourquoi on a hâte : Ce film sera le tout dernier de la saga Jurassic initiée en 1993 par Steven Spielberg. C’est donc une conclusion qui s’annonce grandiose, avec un casting réunissant tous les protagonistes de la saga. Toujours plus de héros et toujours plus de dinos, donc. Avec, encore une fois, des effets spéciaux qui s’annoncent spectaculaires. Tous les ingrédients semblent être réunis pour un spectacle incroyable !

L’anecdote : Grâce à un concours lancé par l’acteur Chris Pratt, deux gagnants ont été sélectionnés pour jouer dans le film. Comme le nom du concours l’indique (Eaten by a Dinosaur), les deux figurants joueront… des personnes mangées par des dinosaures.

L’ultime aventure dans l’ère moderne du Jurassique :

Elvis

Réalisé par Baz Luhrmann

Durée : environ 2 h 40

Elvis © Warner Bros. Source : allocine.fr

Après plusieurs années d’attentes, les fans du King vont pouvoir se délecter du biopic consacré à Elvis Presley. Réalisé par Baz Luhrmann (Roméo + Juliette, Gatsby le Magnifique), le film sortira le 22 juin.

Comme son nom l’indique, Elvis retracera quelques passages marquant de la vie du célèbre chanteur américain originaire du Mississippi. Mais l’aspect de sa vie qui sera le plus représenté ici sera la relation que le King (Austin Buttler) entretenait avec son manager, le Colonel Parker (Tom Hanks). Mais que les fans se rassurent : tous les moments importants de la vie d’Elvis Presley seront apparemment montrés dans ce film, ainsi que ses plus grands morceaux.

Pourquoi on a hâte : Avec un talent qui n’est plus a prouver pour la réalisation (notamment avec le bon Moulin Rouge), Baz Luhrmann revient avec un film très attendu. Après les succès de Bohemian Rhapsody et Rocketman, le genre du biopic musical a le vent en poupe ces dernières années. Alors quoi d’autre de mieux que de faire un film sur l’un des plus grand talent du XXème siècle ? En plus d’avoir l’atout Tom Hanks (Forrest Gump, La Ligne Verte, Seul au Monde) dans sa manche, le long-métrage proposera une performance inédite d’Austin Buttler (Once Upon a Time… In Hollywood), qu’on attend au tournant.

L’anecdote : Le film a subit plusieurs reports, dû au The Batman de Matt Reeves et au COVID. En effet, Elvis était initialement prévu le 1er octobre 2021, mais c’est le film consacré au super détective qui a pris sa place, lui aussi produit par Warner Bros. Le film a donc été décalé à la première semaine de novembre, mais les contraintes à cause du COVID ont encore repoussé sa sortie, finalement planifiée pour ce mois de juin 2022.

Un aperçu au rythme endiablé pour ce biopic consacré au King :

Buzz l’Éclair

Réalisé par Angus MacLane

Durée : environ 1 h 40

Buzz L’Eclair © Disney/Pixar. Source : allocine.fr

Dérivé d’un des personnage iconique de la saga Toy Story, Buzz l’Éclair sortira le 22 juin au cinéma. Réalisé par Angus MacLane (à qui l’on doit notamment Le Monde de Dory), ce film d’animation proposera une aventure inédite du célèbre ranger de l’espace.

L’histoire met en scène Buzz, le célèbre ranger de l’espace, que l’on retrouve en jouet dans Toy Story. Pilote chevronné, le Ranger a pour mission de ramener des terriens sur Terre à bord d’un vaisseau. Malheureusement, il s’écrase sur une planète située loin de la Terre, et les voyageurs sont contraints de vivre quelque temps sur cette planète inhospitalière. De plus, des robots extra-terrestre hostile approchent de la planète. Buzz et un tout nouvel escadron vont donc tenter de les combattre et, pourquoi pas, de rentrer enfin sur leur planète.

Pourquoi on a hâte : Personnage idolatré par toute une génération, Buzz l’Éclair est de retour. Mais cette-fois, ce n’est pas dans sa forme de jouet inoffensive de Toy Story. Non. Ici, ce sera dans une aventure qui s’annonce captivante et bourrée de référence aux grande oeuvres de science-fiction. Après la sympathique série d’animation Les Aventures de Buzz l’Éclair, nous avons le droit à un long-métrage qui retracera la jeunesse du personnage. Un film qui, on l’espère, devrait être sympathique à regarder.

L’anecdote : En version originale, c’est Tim Allen qui incarne la voix de Buzz l’Éclair depuis 1995. Mais pour ce premier long-métrage consacré au Ranger de l’espace, c’est Chris Evans (Captain America) qui doublera le héros !

La bande annonce du nouveau Disney/Pixar :

Séries

Les sorties du mois

Disney +

Miss Marvel

Réalisée par Bisha Ali – 1 saison

Miss Marvel © Marvel Studios. Source : allocine.fr

Alors que la dernière série Marvel, Moon Knight, s’est achevée en mai, le Marvel Cinematic Universe (MCU) est de retour au mois de juin avec l’arrivée d’une nouvelle héroïne : Miss Marvel. Mise en scène par Bisha Ali, elle mettra en avant les aventures de Kamala Khan, qui va devenir une super-héroïne.

Kamala Khan (Iman Vellani) est une adolescente d’origine pakistanaise tout à fait banale qui vit à Jersey. Encore au lycée, elle voue une véritable admiration pour les Avengers, cette bande de héros qu’on ne présente plus. Son rêve est de devenir une super-heroïne, comme ses idoles. Vraie geek, elle a un peu de mal à s’intégrer pleinement à l’école, ou même au sein de sa propre famille. Mais, un beau jour, elle découvre qu’elle a des super pouvoirs. Elle va alors s’en servir pour copier son héroïne préférée, Captain Marvel. Mais la vie de super-héros ne va peut-être pas être aussi simple qu’elle n’y paraît…

Pourquoi on a hâte : Après avoir proposé des séries plutôt bonnes, telles que Loki, WandaVision ou Moon Knight, Marvel se plonge cette fois-ci dans une vision adolescente de la vie de super-héros. Les premières critiques font d’ailleurs état d’une ressemblance aux Spider-Man de Jon Watts, surtout pour son atmosphère. On a donc hâte de découvrir les aventures de Miss Marvel et la nouvelle vision des studios Marvel, qui tentent toujours de montrer quelque chose de différent du film de super-héros classique.

Netflix

Money Heist : Korea

Réalisée par Ryu Yong-Jae – 1 saison

Money Heist : Korea © Netflix. Source : allocine.fr

Dérivé de La Casa de Papel, qui s’est achevée en décembre dernier, Money Heist : Korea – Joint Economic Area est la nouvelle série qui fera office de tête d’affiche sur Netflix ce mois de juin. Réalisée par Ryu Yong-Jae, elle vient tout droit de Corée du Sud. Elle comptera une saison de 12 épisodes.

L’histoire se déroule dans un futur utopique (ou distopique, selon la vision que vous avez de ce monde), où les deux Corées se sont réunifiées. Malheureusement, cela n’a pas que du bon : alors que tout le monde croit que cette unification va rendre la Corée et ses habitants plus riches, ce sont seulement les plus riches du pays qui bénéficient d’un enrichissement grâce au système. Les plus pauvres sont donc laissés pour compte. Face à cette injustice, le Professeur (Yoo Ji-Tae) décide d’organiser le plus grand braquage de banque de l’histoire. Il réunit donc une équipe composée de Berlin (Park Hae-Soo), Tokyo (Jeong Jong-Seo), Moscou (Won Jong-Lee), Rio (Lee Hyun-Woo) et d’autres braqueurs pour une opération planifiée de A à Z, qui va marquer l’histoire…

Ce qu’on s’attend à voir : La série ne va sans doute rien présenter de bien original : elle va reprendre l’histoire de La Casa de Papel, avec les mêmes personnages. Seuls les acteurs, le contexte et le lieu vont être différents. On s’attend donc plus à un remake Coréen qu’une nouvelle série originale se déroulant dans le même univers que la série précédemment citée. Cela dit, il faudra tout de même surveiller cette série, voir si elle propose quelques nouveautés surprises.

Prime Video

The Boys

Réalisée par Eric Kripke – 3 saisons

The Boys © Amazon. Source : allocine.fr

Dans un tout autre registre que Miss Marvel, les super-héros ont aussi la cote du côté de Prime Video. Basée sur les comics de Darick Robertson et Garth Ennis, The Boys, l’une des séries phares d’Amazon est de retour avec une troisième saison. Toujours avec Eric Kripke, elle comptera 8 épisodes et débarquera sur Prime Video le 1er juin.

The Boys, c’est l’histoire d’un monde où les super-héros, plus communément appelés « Supers », sont légion. Un groupe en particulier, les Sept, dirigés par le Protecteur (Antony Starr) sont appréciés de tous pour leurs services rendus. Mais derrière cette façade de héros se cache une face sombre, où ces derniers ont été corrompus par la célébritée. C’est ce que va découvrir Annie January (Erin Moriarty), jeune héroïne, lorsqu’elle va rejoindre les Protecteurs en tant que Stella. Un groupe appelé The Boys, mené par Billy Butcher (Karl Urban) et Hughie Campbell (Jack Quaid) fomente alors de tuer les héros, et de faire tomber la société qui les dirigent, Vought International. Durant les deux précédente saisons, les Boys ont sont parvenus à avancer un peu dans leur quête de faire tomber Vought International. Mais le Gouvernement a placé une prime sur la tête des membres du gang… Alors que les Septs ont commencés à révéler leur vrai visage aux yeux du monde entier. Qui remportera cette bataille ?

Pourquoi on a hâte : The Boys est l’une des séries qui a le plus cartonné sur la plateforme d’Amazon. Il est donc normal qu’après une seconde saison plutôt réussie, la série qui parodie à merveille les super-héros de façon trash aie droit à une suite. Avec des acteurs bien taillés pour leurs rôles (notamment Karl Urban et Antony Star qui jouent parfaitement) et un côté très gore et violent, la saison 3 risque d’être aussi bonne que les deux autres !

Ce qu’il ne fallait pas manquer

Disney +

The Dropout

Réalisée par Elizabeth Meriwether – 1 saison

Débutée fin avril, la série exclusive Disney + réalisée par Elizabeth Meriwether s’est terminée en mai. Se déroulant en 8 épisode, la série nous propose un drame dans le domaine médical. Elle est adaptée du podcast du même nom.

L’intrigue de la série repose sur la vie d’Elizabeth Holmes (Amanda Seyfried), tout juste diplômée de. Ambitieuse, la jeune femme invente un petit appareil permettant de faire le diagnostic d’un patient à partir d’une simple goutte de sang. Avec le succès de son projet, elle fonde la société Theranos et devient millionnaires parmi la crème de la crème de la Sillicon Valley. Mais tout le monde va rapidement se rendre compte que la jeun Elizabeth a proposé un outil qui ne marche pas. Arnaque ? Ou simple erreur ?

Pourquoi on a aimé : Nous avions apprécié Dopesick, proposée sur Disney + en novembre dernier. Basée sur une affaire concernant le domaine de la santé, cette série dramatique est presque aussi bonne que celle consacrée à la crise des opiacés. Habituée à jouer des rôles moins dramatiques, l’actrice principale, Amanda Seyfried (Lolita malgré moi, Mamma Mia, Ted 2), est assez convaincante dans son rôle d’Elizabeth Holmes. La série nous montre bien l’aspect visible de l’ascension à la Silicon Valley, mais également la face cachée de la descente aux enfers du personnage principal.

Netflix

Better Call Saul

Réalisée par Vince Gilligan – 6 saisons

Jimmy est revenu pour une ultime saison Better Call Saul © AMC Studios. Source : capture d’écran

Rencontrant un certain succès depuis ses débuts en 2015, Better Call Saul est une série préquelle au phénomène Breaking Bad (2008-2013). Réalisée par Vince Gilligan (X-Files, Breaking Bad, El Camino) et diffusée depuis mi-mai sur Netflix, la série propose sa sixième et dernière saison avec treize épisodes, diffusés au fil des semaines.

Précédent la série Breaking Bad, Better Call Saul met en scène les aventures de James « Jimmy » Macgill, alias Saul Goodman (Bob Odenkirk), avocat véreux dans Breaking Bad. Après cinq saisons trépidantes à voir les magouilles de Jimmy, dans lesquelles sont entraîné sa collègue et compagne Kim Waxler (Rhea Seehorn), cette sixième propose un bond dans le temps, avec une intrigue se déroulant quasiment au début de Breaking Bad. Déjà associé à Mike (Jonathan Banks), lui même proche de Gus Fring (Giancarlo Esposito), la série va nous proposer la rencontre entre le héros et les personnages iconique de Breaking Bad, Walter White (Bryan Cranston) et Jesse Pinkman (Aaron Paul). Bien sûr, Howard Hamlin (Patrick Fabian), avocat rival, va toujours tenter de mettre des bâtons dans les roues de Jimmy…

Pourquoi on a aimé : Les cinq premières saisons étaient déjà remarquables, à mettre quasiment au niveau de Breaking Bad. Mais cette première partie de l’ultime saison est incroyable, riche en rebondissement. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si l’épisode 7 a fait grand bruit parmi les fans de la série… Avec toujours le talentueux Bob Odenkirk (Breaking Bad, Pentagon Papers, Nobody) qui excelle dans son rôle de Jimmy, ainsi que le talentueux Jonathan Banks (Le Flic de Beverly Hills, Les Gremlins, Breaking Bad), qui a encore livré une superbe prestation en tant que Mike. Notons aussi que le personnage de Kim Waxler (Rhea Seehorn) est toujours aussi indispensable aux côté de Jimmy, tandis que Giancarlo Esposito (Usual Suspect, Breaking Bad, The Mandalorian)est toujours aussi imposant dans son rôle de Gus Fring ! C’est vraiment une série à voir.

Love Death and Robots

Réalisée par Tim Miller – 3 saisons

Love, Death and Robots © Netflix. Source : capture d’écran

Création originale Netflix, Love, Death and Robots est une série d’animation qui a proposé sa troisième saison en mai. Pour cette dernière, différents réalisateurs ont opérés sur les épisodes, dont un est réalisé par David Fincher (Seven, Fight Club, The Social Network) !

La série propose donc 9 épisodes, proposant tous différentes histoires et différents genres d’animation (le dernier épisode n’est d’ailleurs pas animé). Le premier propose de reprendre l’histoire des trois robots qui constatent la fin de la civilisation humaine (épisode récurrent dans les trois saisons). Le second, celui réalise par David Fincher, propose l’histoire d’un équipage qui va devoir choisir entre se sauver ou sauver la vie de centaines de citoyens d’une île, qu’une créature assiégeant leur bateau projette de dévorer. Le troisième épisode met en scène deux membres d’une expédition spatiale sur une planète inconnue. L’une d’entre-elles meure, et la seconde va entamer uns sorte de délire psychédélique avant de se rendre compte que la planète est vivante. Les épisodes suivants proposent des zombies, des commandos face à un ours-cyborg, une espèce alien qui veut prendre le dessus sur l’humanité, un démon qui contrôle les esprits et une créature d’un lac face à des chevaliers.

Pourquoi on a aimé : Comme les deux précédentes saisons, Love, Death and Robots propose des styles d’animations différents : stop-motion, animation 3D, dessin-animé, etc. Les épisodes sont tous aussi bien réussis les uns que les autres. Les histoires proposées sont diverses et variées, même si elles n’ont parfois ni queue ni tête. Mention spéciale pour le premier épisode avec les robots que nous avions déjà vus dans les deux précédentes saisons (d’où le mot « Robots » dans le titre), qui, avec son humour noir et son animation réussie, est sympathique.

Le focus du mois

Jurassic Park

Réalisé par Steven Spielberg (1993)

Durée : environ 2 h

Jurassic Park © Universal Pictures. Source : allocine.fr

Alors que la trilogie Jurassic World s’achève ce mois-ci, (re)découvrons l’origine de la saga, là où tout a commencé, avec Jurassic Park. Initié en 1993 par Steven Spielberg (E.T L’extraterrestre, Les dents de la Mer, La Liste de Schindler), ce qui ne devait être qu’une adaptation du livre éponyme de Michael Crichton est finalement devenu un trilogie, puis une deuxième avec les trois Jurassic World. On peut donc parler de saga Jurassic.

John Hammond (Richard Attenborough), milliardaire, achète une île au large du Costa Rica. Son objectif, avec son entreprise InGen, est de proposer un parc d’attraction inédit. En effet, Jurassic Park propose des dinosaures recréés à partir d’ADN récupérée dans les moustiques ambrés. Avant l’ouverture de son parc, le milliardaire fait appel au scientifique Ian Malcolm (Jeff Goldblum), aux archéologues Ellie Sattler (Laura Dern) et Alan Grant (Sam Neill) et à l’avocat Donald Gennaro (Martin Ferrero) afin de faire un tour du parc. Le fondateur a également invité ses petits enfants, Lex (Ariana Richards) et Tim Murphy (Joseph Mazzello). Alors que la fine équipe s’émerveille devant la visite du parc, une tempête approche. Cette tempête va couper l’électricité, et donc la sécurité, du parc. Séparée, l’équipe va devoir faire face aux pires carnivores que la Terre aie porté. Une véritable aventure va alors commencer, durant laquelle les protagonistes vont tenter de quitter Isla Nubar…

Ce qu’on a aimé : Les dinosaures qui sont très bien faits. L’ambiance est superbe. La bande-son composée par John Williams, qui est juste incroyable. Certaines répliques qui sont devenues cultes. Le fait de placer des enfants, incarnés par Joseph Mazzello (The Social Network, Bohemian Rhapsody) et Ariana Richards (Tremors) dans un monde où ils s’émerveillent puis vivent un véritable cauchemar, est un coup de génie.

Ce qu’on n’a pas aimé : Le film est un peu long à démarrer : la phase de présentation des personnages est à peine trop longue. Certaine décisions des personnages, qui sont parfois illogiques, amènent à des situation un peu tirées par les cheveux.

Pourquoi il faut l’avoir vu : Jurassic Park, c’est un peu la manière de réaliser un rêve d’enfant. Avec des animatroniques très réalistes et de jolis effets spéciaux, qui n’ont presque pas vieillis, Steven Spielberg a réussi à faire de Jurassic Park une oeuvre iconique de la culture populaire. Tout est bien dans ce film : on passe d’une ambiance féérique au cauchemar, dans une histoire où l’action est omniprésente. Malgré quelques scène qui peuvent paraître légèrement gore, le film reste accessible à tout le monde. Il est émerveillant pour les enfants et captivant pour les plus grands.les personnages très charismatiques, à l’image de Ian Malcolm, incarné par Jeff Goldblum (Silverado, La Mouche, Independance Day), ou encore Alan Grant, campé par Sam Neill (La leçon de piano, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, Peaky Blinders). Fort de son succès, le film a remporté trois oscars lors de la 66ème cérémonie des Oscars, en 1994. D’ailleurs, cette année là, Spielberg a également été récompensé pour un autre film, La Liste de Schindler.

L’anecdote : Afin de créer les cris des différents dinosaures, divers mélanges sonores ont été utilisés. Ainsi, pour le redoutable T-Rex, ce sont des bruits d’alligator, d’éléphant, de chien, de tigre et de pingouin qui ont été combinés. Un drôle de mélange pour le cri strident du plus gros carnivore du film !



Benjamin Laurencot

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