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Sports

Le cliché des Jeux Olympiques : la revanche d’un homme

Semblant léviter au-dessus de l’Océan, en levant l’index au ciel, Gabriel Medina immortalise face au monde entier son exploit sans précédent. Le surfeur brésilien repousse les limites et décroche une note jamais auparavant décrochée dans l’épreuve de surf aux Jeux Olympiques. Le cliché de cet instant, ce n’est pas une simple célébration de qualification en quart de finale, c’est l’image d’une victoire contre les aléas de la vie et un symbole de résilience, de renaissance.

La performance de Gabriel Medina, plus qu'un record Olympique, une revanche sur la vie

Paul Blanc
Le 15 novembre 2024 à 11h50

Début 2022, Gabriel Medina choque la planète surf avec un message courageux sur les réseaux sociaux avec lequel il annonce la « décision la plus difficile de sa vie » : se retirer temporairement des compétitions. La cause de cette déclaration, des pépins de santé à la hanche ainsi que des « problèmes émotionnels ». Loin des vagues, le triple champion du monde se reconstruit patiemment. Il marque son retour à la compétition en mai avec l’objectif de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Mais son retour reste semé d’embuches, en 2023, Gabriel Medina rate in extremis son ticket pour les Jeux Olympiques. Il termine 6e au classement mondial, alors qu’un top 5 était nécessaire pour assurer sa qualification. Néanmoins, le destin lui donne une ultime chance pour représenter son pays aux Jeux Olympiques. Une opportunité qu’il saisit parfaitement en remportant un quatrième titre de champion du monde à Porto Rico, qui assure sa place aux JO.

C’est face au Japonais Kanoa Igarashi, en huitièmes de finale des Jeux que Gabriel Medina prend rendez-vous avec l’histoire. Au troisième tour de la cinquième manche, le natif de São Sebastião atteint le sommet de son art, obtenant un score historique de 9,90. Un score jamais atteint sur une seule vague dans l’histoire des Jeux Olympique, un exploit qui le propulse en quart de finale.

Après une telle performance, plus rien ne peut empêcher un Gabriel Medina surmotivé. Grâce à son record, il poursuit dans la compétition jusqu’à décrocher sa première médaille olympique, le métal de bronze. Le cliché du photographe Jérôme Brouillet immortalisant la revanche d’un homme sur les épreuves de la vie et sa résurrection, restera pour sûr, gravé dans les belles histoires des jeux.



Paul Blanc

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