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Le mensuel pop-corn

L’hebdo pop-corn du mercredi 27 octobre 2021

Le programme de l'hebdo pop-corn de cette semaine: des cochons vedettes, les théories du complot parodiées et des ados traqués par un tueur!


Benjamin Laurencot
Le 27 octobre 2021 à 18h00

Le programme de la semaine: Un homme prêt à tout pour son cochon, des phénomènes pas faciles à contrôler et des ados traqués par un tueur… et un focus sur un autre cochon tout mignon!

Cinéma

La sortie de la semaine

Pig

Pig © Neon

Réalisé par Michael Sarnoski

Durée: environ 1h30

Exit les films d’action: cette semaine, Nicolas Cage est la tête d’affiche de cette petite production américaine de Michael Sarnoski. Comme son titre l’indique, la trame concerne la relation entre un homme et son cochon. Chasseur de truffes avec ladite bête, Rob Feld (incarné par Nicolas Cage) vit à l’écart de tout, dans sa petite cabane au fond d’un bois dans l’Oregon. Il vit de son activité, la cueillette de truffes. Mais un jour, son cochon, qui lui permet de trouver des truffes, est enlevé. Il se retrouve donc dans l’urgence de retrouver son compagnon, puisqu’il ne peut alors plus vivre de son activité. Il est alors contraint de retourner en ville, à Portland, où il retrouvera son fils, déterminé à retrouver son cochon…

Pourquoi on a hâte: La présence au casting d’un Nicolas Cage aux cheveux longs et avec une barbe grisonnante promet d’être convaincants. Ce film est réalisé par Michael Sarnoski, et il s’agit de sa première production. Cette réalisation a déjà reçu 5 nominations au Festival de Deauville cette année. Tourné en seulement une vingtaine de jours en décor réel (donc pas en studio) et malgré son petit budget, ce long métrage a reçu d’excellentes critiques lors de sa projection au Festival Deauvillais, notamment pour une prestation de Nicolas Cage jugée « poignante ».

Séries

Netflix

Inside Job

Inside Job © Netflix

De Alex Hirsch et Shion Takeuchi – 1 saison (10 épisodes)

Création originale Netflix, cette série d’animation en 10 épisode met en scène les aventures de Reagan Ridley et de son père Rand Ridley. Travaillant à la Cognito inc., Reagan hérite du poste de son père, viré pour faute grave. Mais cette entreprise (où toute les théories du complot s’avèrent réelles) est spéciale: son but est de s’assurer qu’une entité supérieure parvienne à garder le contrôle du monde. L’héroïne, qui dirige une équipe de « bras cassé », va devoir partager son poste avec Brett Hand, un nouveau sans expérience.

Pourquoi il faut la regarder: Cette série d’animation s’inscrit dans la lignée de dessins-animés destinés à un public adulte, comme Rick et Morty ou encore Close Enough. De plus, Alex Hirsch n’en est pas à son premier coup dans la satyre des théories du complot: c’est le papa de Gravity Falls, destiné à un public plus enfantin. Bref, c’est déjanté!

Amazon Prime Video

Souviens-toi l’été dernier

Souviens-toi l’été dernier © Amazon

De Sarah Goodman – 1 saison (8 épisodes)

Réadaptation « moderne » du film du même nom sorti en 1997, devenu une trilogie. Souviens-toi l’été dernier est une série horrifique dans laquelle une bande d’ados est traquée par un tueur. La raison ? Ces ados ont un terrible secret qu’ils gardent : ils ont accidentellement renversé et tué une personne après une soirée trop arrosée.

Pourquoi il faut la regarder: Déjà adapté en trilogie au cinéma, le livre de Lois Duncan Comme en un mauvais rêve (1977) se décline cette-fois en série. Une adaptation à l’époque actuelle qui ne brille pas spécialement, encore moins avec ses scènes prévisibles. Mais à l’approche d’Halloween, il peut être intéressant de (re) découvrir ce scénario horrifique.

Le focus de la semaine

Babe, le cochon devenu berger

Babe, le cochon devenu berger © Universal Pictures

De Chris Noonan et George Miller (1995)

Puisqu’on a parlé de cochon précédemment, notons que de temps en temps, un peu de légèreté ne fait pas de mal. C’est sans doute ce que s’est dit George Miller en écrivant le scénario de Babe le cochon avec Chris Noonan. Réalisé par ce dernier, le film est inspiré du livre de Dick-King Smith, The Sheep Pig, paru en 1983. En effet, après avoir réalisé la trilogie Mad Max (1979-1985), George Miller a voulu changer d’air. Lui et Chris Noonan, deux cinéastes australiens, décident alors d’adapter le roman The Sheep Pig. Pour se faire, ils tournent dans leur Australie natale, où James Cromwell (vu dans La Ligne Verte et La petite Maison dans la Prairie) occupe le rôle principal. Mais ce dernier partage la tête d’affiche avec… un cochon! Le petit porcelet, qui donne son nom au film, est en fait le véritable personnage principal. Au passage, notons que le film est une petite prouesse technique, car il a requis environ 500 animaux dressés pour le tournage.

Le long-métrage se compose en plusieurs « chapitres », rappelant le livre dont il est inspiré. Un narrateur en voix-off nous conte l’histoire de Babe, jeune porcelet qui perd d’abord sa mère puis est vendu à une foire. Lors de cette dernière, le cochon est gagné par l’éleveur de mouton Arthur Hogget, fermier « à l’ancienne ». Accueilli dans la ferme de ce dernier, Babe est engraissé, car vu par la maîtresse comme le futur repas de Noël. Essayant malgré tout de s’intégrer parmi les animaux de la ferme, Babe va nouer une relation toute particulière avec les chiens de berger, grâce auxquels il va se découvrit un talent caché. Malgré lui, il devient « cochon-berger » en sauvant à de nombreuses reprises le troupeau de son maître. C’est d’ailleurs à partir de cela qu’une touchante relation va se créer entre Arthur Hogget et son cochon, aboutissant à la participation de ce dernier au concours annuel de chien-berger.

Ce qu’on a aimé: Drôle et léger, le film aborde des thématiques sur les conditions de vie des animaux qui sont intéressantes. La scène du jugement dans la grange est une sympathique référence au roman de George Orwell La Ferme des Animaux (1945). Enfin, la relation entre Babe et son maître, qui évolue tout au long de l’histoire, finit par devenir touchante.

Ce qu’on n’a pas aimé: La vulnérabilité de Babe, trop simplet. Tellement même qu’on dirait qu’il est niais.

Pourquoi il faut l’avoir vu: Lauréat de l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1995, le conte de Noonan et Miller est une pépite. C’est de plus une sacrée prouesse technique que de réunir autant d’animaux dans un film. Destiné à un public familial, c’était la première tentative dans ce registre pour les deux Australiens, habitués à un registre plus violent. Et même si Chris Noonan est aujourd’hui tombé dans l’oubli, le pari est réussi: on passe un bon moment et on est ému.



Benjamin Laurencot

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