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Le brio de L’Impératrice : entre sons artisanaux et visuels

Le 26 mars dernier, le groupe pop-électro français L’Impératrice revenait sur le devant de la scène avec un deuxième album qui s’intitule Tako Tsubo. Zoom sur cet album aux significations multiples et aux instrumentales uniques.


Louise Jeannin
Le 19 avril 2021 à 20h15

L’Impératrice naît en 2012. Composé de six musicien, elle sort un premier EP homonyme la même année. Enchaîne avec Sonate Pacifique en 2014 et Odyssée le 12 octobre 2015. Le groupe se produit dans de nombreux festivals, comme le Printemps de Bourges et Calvi On The Rocks en 2016, ou We Love Green en 2017. Des tournées à l’étranger mais pas que, puisqu’en 2020, ils sont programmés au festival Coachella. (Évidemment, ce dernier a été repoussé en raison de la crise sanitaire, NDLR).

« Le piège à poulpe »

Le 26 mars dernier, le groupe pop-électro-disco français sort son deuxième album : “Tako Tsubo”. Une expression empruntée à nos amis japonais, qui signifie littéralement « piège à poulpe ». Cette expression très imagée désigne le syndrome des cœurs brisés… Plus précisément, cette idée que parfois, une émotion qu’elle soit positive ou négative, arrive et bouleverse tout. La pochette de l’album a des airs très pop/funk : trois personnages identiques très stylisés, le tout sur un fond en paillettes et iridescent.

Pochette de Tako Tsubo, le nouvel album de L’Impératrice

Si vous vous procurez le vinyle de Tako Tsubo, à l’intérieur et sous chaque titre vous trouverez les « ingrédients » qui ont inspiré le groupe à la réalisation du morceau en question. Ainsi, on peut véritablement se sentir plus proches des membres du groupe. Ils assurent que cet album est « plus intime » que le précédent.

De la musique « à l’ancienne »

La marque de fabrique de l’Impératrice, c’est ses morceaux électro/pop, funk ou même disco parfois. On s’imagine alors que toutes ces notes sont produites à l’ordinateur et pourtant non. Uniquement des sons artisanaux, “fait à la main”, comme ils aiment le préciser. Il ne s’agit que d’enregistrement en studio, avec des instruments, le tout sur une vieille console à l’image de celle des années 1980. Pas mal non ?

En live, c’est un bijou. Un décor plus que majestueux au Grand Palais et un Arte Concert qui nous permet de groover un peu en attendant la réouverture des salles de concerts (ou de les voir sur la scène de Coachella…).

De la musique à un visuel original et stylisé

Parmi ces nouveaux titres on a le morceau Peur des filles, avec un clip plus qu’original où la chanteuse, Flore, se fait servir des doigts par des hommes sans tête (entre autre). Oui un peu glauque, mais visuellement il y a vraiment quelque chose. Un style qui arbore les seventies que ce soit au niveau des couleurs ou des vêtements de la chanteuse, et ça, ça n’a pas de prix.

Il y a aussi Voodoo, Hématome, Anomalie Bleue, et Submarine, celle-ci traite de la rupture. Pourtant, l’air de la chanson s’en éloigne tout particulièrement… Les paroles sont tristes, mélancoliques, mais elles nous rappellent aussi le droit à être triste, peu importe les circonstances… Rare sont les artistes qui osent l’évoquer, et pourtant, ça soulage. Vous pourrez désormais pleurer toutes les larmes de votre corps sur Submarine, pas sûr que vous n’ayez pas envie de vous déhanchez à la place. Et si c’était ça la solution aux gros chagrins ?

Pour tous les amateurs de Voodoo, les fous ou encore ceux qui ont peur des filles, nourrissez vous sans modération des morceaux de l’Impératrice…



Louise Jeannin

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