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Portraits

Mister France : qui est le Bisontin Antoine Mazza ?

Le Bisontin Antoine Mazza participera à l'élection de Mister France le 8 mai prochain, pour représenter le Centre-Est.


Orlane Lachat et Léna Feghoul
Le 10 avril 2021 à 7h00

Il a été élu Mister Centre Est 2020. Il témoigne de son parcours, son ressenti, l’ambiance avec les autres candidats et les causes qu’il défend. Découvrez Antoine Mazza à l’occasion de l’élection de Mister France, le 8 mai prochain.

Antoine est un jeune bisontin de 21 ans, il participera dans les semaines à venir au concours Mister France. C’est après s’être présenté en tant que candidat libre pour l’élection de Bourgogne Franche-Comté, que ce technicien en logistique à la FNAC a été élu Mister Centre-Est en janvier dernier.

Qu’est ce que ça te fait d’être mister Centre-Est ?

C’est un peu comme un rêve d’enfant qui se réalise. Ce domaine m’a toujours attiré, plus jeune je regardais le concours Miss France, chaque année. J’ai découvert l’existence du concours Mister France il y a quelques années lorsque je suis entré dans le monde du mannequinat. Avant ça j’ignorais son existence. Je suis très fière d’être mister Centre-Est, par ailleurs ça ne reste qu’une écharpe… Ça ne change pas qui je suis. Être mister ne fait pas de moi quelqu’un de prestigieux, je reste une personne ordinaire.

Qu’est ce que ça a changé dans ta vie?

Cette élection m’a donné beaucoup de motivation que ce soit au quotidien, dans le sport ou dans le travail. Je suis quelqu’un qui est tout le temps positif, mais avoir déjà fait la moitié du chemin de ce concours m’a donné un gros coup de boost.

Comment s’est déroulée l’élection ?

Tout s’est réalisé avec beaucoup d’espacement. L’élection régionale devait se réaliser en vrai mais à cause de la situation sanitaire, ça a été annulé. Cela c’est fait à distance, nous devions envoyer un mail pour expliquer nos motivations, nos projets… Trois vidéos étaient aussi à réaliser, une en tenue de ville, une en caleçon et une en costume. Suite à ça le 13 janvier, le président national m’a appelé pour dire que j’étais élu. 

Appréhendes-tu le concours ?

Non je n’appréhende pas, je n’ai qu’une hâte c’est d’y aller. J’attends ça avec énormément d’impatience. Ça va être une semaine vraiment intense, tout va être millimétré. Forcément, j’ai un peu une crainte mais c’est du bon stress.

As-tu eu l’occasion de rencontrer les autres candidats ?

Non, je n’ai malheureusement pas pu rencontrer les autres misters, mais un compte Instagram privé a été créé pour communiquer entre nous, toutes les infos y passent pour que tout le monde soit au courant, qu’il n’y ait pas de favoritisme…

Comment est l’ambiance au sein du groupe ?

Je n’ai pas encore eu l’occasion de discuter avec tout le monde, c’est plus compliqué comme on n’a pas pu se rencontrer. Pour l’instant, je n’ai rencontré que des gens sympas et intéressants de par leur expérience de vie différente. J’ai forcément plus d’affinités avec certains que d’autres, mais il n’y pas de frictions ou de confrontations. Même si c’est une compétition, on n’est pas là pour se taper dessus (rires).

Y a-t-il un candidat que tu redoutes particulièrement ?

Pas particulièrement. Certains ont déjà l’expérience de cet univers, ils ont une vraie prestance et du charisme. Je les vois plutôt comme des candidats avec qui créer des affinités que des concurrents. L’esprit d’équipe est vraiment très important entre nous. Au-delà de l’élection, on prépare un spectacle.

On demande toujours les valeurs que vous voulez défendre, quelles sont les tiennes ?

Je souhaite défendre tout ce qui touche à la lutte pour le droit des femmes et le harcèlement. Ça a étonné beaucoup de personnes que je décide de défendre cette cause. Beaucoup pensent que je fais ça pour me donner un genre, sauf que dans le monde dans lequel on vit aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est quelque chose que beaucoup de monde finit par ignorer en se disant que la cause est déjà défendue… Alors on la met de côté, alors que non. C’est une cause qui prend énormément d’ampleur et ça ne devrait pas être le cas.
Je me dis aussi que pour casser l’image générale du mec macho qui peut considérer la femme comme un objet, il faut apporter une aide. Le fait qu’un homme s’investisse pour montrer qu’on est pas tous pareil, ça peut marcher. 
J’ai déjà contacté des associations, j’ai suivi une formation dans le cadre d’une fédération qui se développe au niveau international pour lutter contre le harcèlement de rue. J’ai aussi contacté d’autres associations qui luttent contre le harcèlement scolaire. 
J’ai choisi de défendre ces causes parce que ça me tient vraiment à cœur et pour me démarquer, montrer qu’on ne défend pas tous les mêmes valeurs.

La note finale est en partie constituée du vote du public, alors si vous voulez soutenir Antoine, rendez-vous ici !



Orlane Lachat et Léna Feghoul

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