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Portraits

Baptiste alias Lympes : étudiant le jour, producteur électro la nuit

Baptiste est connu sur les plateformes de streaming sous le nom de Lympes. Artiste, il est aussi étudiant en DUT InfoCom à Besançon. Zoom sur son parcours et ses projets.


Hugo Petitjean
Le 30 janvier 2021 à 10h58

À 21 ans tout juste, Baptiste a déjà un beau parcours dans la musique. Mais on le connait plus sous son nom de scène : Lympes. Lui, ce qu’il aime, c’est l’électro, l’Indie pop. Tous ces styles musicaux un peu mystérieux au tempo lent. La musique chill, comme on l’appelle, à l’image du DJ français Petit Biscuit.

Alors, la grande question, c’est « Pourquoi Lympes » ? On aime toujours savoir d’où vient le nom de scène des artistes. Le tien, il vient d’où ?

C’est tout simple ! C’est mon deuxième prénom, Olympes, sans le O, car le nom de scène était déjà pris par un candidat de The Voice. Donc voilà comment est né Lympes, c’est tout simple !

Tu es actuellement étudiant en deuxième année de DUT Information-Communication à Besançon. Tu as 21 ans. Ça fait trois ans du coup ?

Non. En fait, quand j’ai fait ma première année, j’étais en chambre Crous. Sauf que l’année suivante, 15 jours avant la rentrée, le Crous m’a annoncé que je perdais les droits à mon logement et qu’il fallait que je le rende. Du coup, j’ai dû couper mon DUT. Mais c’est un mal pour un bien finalement. Ça m’a permis d’affiner mon projet musical. J’étais très régulièrement à Paris pour mener à bien mon projet. À ce jour, j’ai publié sur mes plateformes sept morceaux, trois singles et un EP.

La question fatidique pour un artiste : quel est ton meilleur son ?

Pour le coup, je mettrais mon tout dernier son, Outside Lights (sorti le 11 décembre dernier, NDLR) car ce n’était pas un son que j’avais prévu de sortir. Je n’avais pas du tout les droits sur la personne qui chantait. C’était une démo. Mais c’est un pote qui m’a incité à le partager avec le public. Alors j’ai demandé les droits à l’artiste, et j’ai sorti le morceau. Finalement, c’est celui qui fait le plus pro. En plus, concernant le nombre d’écoutes, ça a été une vraie bombe !

Et ce 29 janvier, tu as sorti ton tout nouveau son, intitulé Dancing In The Street ?

C’est une collab’ avec la chanteuse Waji et le rappeur parisien BEEK$. C’est un morceau un peu mélancolique, mais qui a de la patate. Il te redonne le moral et c’est le genre de titre que t’écoutes quand tu rentres de soirée avec trois grammes ! C’est un peu l’histoire d’une personne délaissée par la vie qui trouve toujours le positif dans tout.

Beaucoup de jeunes artistes pensent faire de la musique leur futur métier. C’est ton cas aussi ?

Même si la musique est très importante pour moi, elle reste une passion. C’est quelque chose que je n’arrêterai jamais, qui prendra plus ou moins de place dans ma vie, mais mon plan principal de carrière, c’est de travailler en communication dans le domaine de l’art. L’année prochaine, j’intégrerai l’IESA (une école d’art parisienne, NDLR). Mon rêve, ce serait de travailler pour la communication du Louvre ou du musée d’Orsay, je trouverais ça grave cool !

Peu original, mais toujours intéressant : on va parler un peu de ta playlist personnelle. Qu’est-ce que tu écoutes au quotidien ?

Il hésite beaucoup. J’écoute de tout en fait ! Sauf la country. J’avoue que c’est le style avec lequel j’ai le plus de mal… Par contre, j’écoute de l’électro, de la house, de la techno, un peu de musique classique. Le dernier son qui m’a marqué, c’est le dernier titre d’Eddy de Pretto, Bateaux-Mouches.

Et quel est le son que tu écoutes et dont tu as le plus honte ?

Donc tu me demandes de me ridiculiser ?! Il jette un œil sur sa playlist. Alors, on va dire que PZK, Superbus et Jul sont les trois artistes que je me vanterai vraiment pas d’écouter ! Mais franchement, ils font des trucs pas mal ! JCVD, de Jul, c’est vraiment un titre que j’écoute en secret. C’est pas le truc que je pensais écouter mais pour avoir craché sur cet artiste depuis quelque temps, je reconnais que c’est pas mal…

Quels projets as-tu pour la suite ?

J’ai prévu une pause dans Lympes pour plusieurs semaines voire plusieurs mois. Je vais remanier complètement le projet. Je commence à prendre des cours de chant pour me laisser plus de place dans mes morceaux (il compose l’instrumental, mais n’a jamais posé sa voix sur ses compositions, NDLR). Donc on va changer complètement la face du projet. Parallèlement, je travaille pour Olympes, de The Voice, que je produis !

Tu as carte blanche pour parler aux lecteurs de La Loop. Qu’est-ce que tu voudrais leur dire ?

J’aimerais souhaiter, aux étudiants de Besançon de manière générale, énormément de courage et de force. Parce que je pense que la grande majorité se fait prendre pour des cons par les institutions publiques et c’est difficile d’être bien en ce moment. Pendant les confinements, on a l’impression de ne plus vivre ! Alors force à vous, et soutenez-vous entre étudiants !

Baptiste, originaire de Vesoul, a commencé la musique lors de ses années-collège, en quatrième. Mais le vrai projet de Lympes a vu le jour en 2018. Aujourd’hui, il est accompagné de deux autres personnes : son meilleur ami, Jules, et Mailys.



Hugo Petitjean

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