Dix métiers du domaine paramédical
L’Institut de Formation des Professions de la Santé (IFPS) forme les étudiants à 10 métiers du domaine paramédical et de l’assistance aux soins, parmi lesquels kinésithérapeute, aide-soignant ou encore ambulancier. Il forme les futurs professionnels de la santé grâce à des diplômes reconnus par l’Etat.
Plus tôt en ce début d’année, l’IFPS a été ouverte aux futurs étudiants et étudiantes lors de la journée portes ouvertes. Toutes celles et ceux curieux de découvrir cette formation et qui souhaiteraient candidater pour la prochaine promotion en septembre 2023 ont pu rencontrer et échanger avec professeurs et apprenants des neuf formations proposées. Une dixième intégrera le cursus de l’IFPS à la rentrée 2023.
L’IFPS est rattaché au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Besançon qui forme les futurs médecins et autres professionnels de la santé de l’hôpital depuis plus de vingt ans. Chaque année, plus de 3000 stagiaires sont formés au CHU et reçoivent les interventions de plus de 200 professionnels de santé.
Deux sites et 450 étudiants
Actuellement, le site de l’IFPS se situe dans l’unité d’accueil sur le site des Tilleroyes mais certaines formations ont lieu également sur le site du CHU Saint-Jacques au centre-ville. Cependant, un nouveau site est en cours de construction sur le site du pôle santé à proximité du CHU et de l’UFR Sciences de la Santé. Ce nouveau site devrait ouvrir ses portes en septembre 2024.
L’IFPS accueillait au premier septembre 2022 450 étudiants répartis dans chacune des formations proposées (licence, master ou doctorat). Ces dernières ont des durées variables : de 4 mois et demi à 4 ans en fonction du métier visé. Bien évidemment, tous les apprenants disposent du statut d’étudiant. Chaque années, plus de 400 étudiants sortent diplômés de l’IFPS.
L’IFPS revendique un taux de réussite variable selon les filières : entre 86% et 100%. A la rentrée de septembre, l’institut formait un total de 960 étudiants et élèves avec un pourcentage de 82% de femmes et 18% d’hommes.
L’interprofessionnalité : mixer élèves et étudiants pour leur apprendre à travailler ensemble
La notion d’interprofessionnalité est importante et fondamentale pour Christine Balland-Masson, la directrice de l’IFPS. Les cours se déroulent de manière commune entre les filières pour « apprendre aux étudiants à se connaître dès la formation pour mieux se reconnaitre et travailler ensemble », explique Christine Balland-Masson en citant la devise de l’IFPS. Toutefois, certains cours sont individualisés pour certaines spécificités propres à chaque formation.
Je suis le pilote du bateau et si tout l’équipage fonctionne, le bateau avance bien.
Christine Balland-Masson, directrice de l’IFPS de Besançon
Les étudiants des neuf filières proposées à l’IFPS bénéficient d’un suivi pédagogique avec un référent « qui va l’accompagner tout au long de ses études », détaille la directrice de l’IFPS. Les cours sont dispensés par des enseignants universitaires qui ont également une expérience professionnelle de soignants dans le milieu du médical. Ils peuvent être autant formateurs qu’encadrants.
« C’est parce qu’on est différent que ça devient intéressant »
Il n’y a pas de profil type pour pouvoir étudier à l’IFPS même si, de manière évidente, l’amour de l’être humain est un atout car les métiers de la santé permettent d’être là pour les autres et de les aider. Et la directrice de l’IFPS le martèle, « rien n’est contradictoire » et les parcours des apprenants de l’IFPS peuvent être aussi bien scientifique que littéraire ou artistique. « C’est parce qu’on est différent que ça devient intéressant », poursuit Christine Balland-Masson.
La majorité des étudiants et élèves de la formation de santé s’inscrivent par le biais de la plateforme Parcoursup et sortent donc du baccalauréat. Mais pour la formation en kinésithérapie, il y a un an d’études en médecine par lesquelles passent les élèves. On trouve ainsi une hétérogénéité dans l’âge des apprenants qui n’est pas un problème selon la directrice de l’IFPS.
La réussite est à la portée de tous et il suffit d’avoir envie pour y arriver. Comme le confirme Christine Balland-Masson, les métiers de la santé ne sont certes pas les métiers les plus simples du monde à cause des contraintes horaires et de disponibilité, mais « ils font indéniablement parti des plus beaux ».
