Vous aimez les films à suspens ? Alors Juré n°2 est fait pour vous. Ce film a de quoi attirer l’œil au vu du casting. Nicholas Hoult, Zoey Deutch et même J.K. Simmons font partie de l’aventure. De son côté, Clint Eastwood a fait du grand Clint Eastwood. Nicholas Hoult, qui joue Justin Kemp, expliquait au micro d’AlloCiné que le réalisateur de 94 ans “n’aime pas surexpliquer”. On le voit à la scène de fin, qui laisse place à l’imagination de chacun. « Comme chaque être humain, il y a toujours une petite lueur d’espoir dans ce type de scénario pour vous aider à dormir la nuit » précisait également Hoult.
Synopsis
Le film raconte l’histoire d’un homme, Justin Kemp, désigné en tant que juré pour une affaire d’homicide conjugale. Mais après avoir fait connaissance de l’affaire, il se rend compte qu’il est peut-être impliqué dans cette homicide alors, qu’un soir pluvieux en voiture, il pensait avoir simplement heurté un cerf.
Ce film nous plonge dans un suspens où la culpabilité ronge le personnage principal. Entre la volonté de protéger sa famille et celle de ne pas accuser à tort un innocent, la tension est palpable du début à la fin.
Il dénonce avec brio les problèmes et défauts du système judiciaire américain.
Un succès seulement dans l’Hexagone
Avec déjà plus de 700 000 entrées à son actif après deux semaines en salle, ce long métrage du réalisateur américain fait un très bon démarrage dans les salles françaises mais reste invisible aux États-Unis. De nombreux films américains sont très attendus en France mais ne fonctionnent pas en Amérique. Warner avait prévu de ne pas le sortir au cinéma en outre-atlantique mais seulement sur des plateformes. Comme le précise 20 minutes, “Le sort réservé à Juré n°2 reflète les différences entre les Etats-Unis et la France en matière de stratégies, de publics cibles et d’économie des médias mais surtout en ce qui concerne la perception de Clint Eastwood et de son œuvre”.
Ça a également été le cas pour des œuvres de grands réalisateurs comme Steven Spielberg avec “The Fabelmans” et surtout Damien Chazelle avec “Babylon”. Cela reflète une meilleure réception des films d’auteurs américains en France, alors que les américains s’intéresseraient davantage à des blockbusters tel que “Venom: The Last Dance” actuellement premier au box-office US.