« Nous souhaitons que la parole se libère afin que la peur change de camp »
Le 10 novembre dernier, une partie des étudiants ont reçu un SMS pour les informer de l’existence de la plateforme. « La volonté de l’université en mettant en œuvre ce dispositif est d’accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre forme de violence », continue Isabelle Jacques.
Isabelle Jacques, chargée de mission à l’Université de Franche-Comté nous présente le projet : « Il s’agit d’un dispositif de signalement en ligne et d’une cellule d’écoute. C’est ouvert à l’ensemble de la communauté universitaire : personnels, étudiants, intervenants extérieurs et usagers. Nous souhaitons que la parole se libère afin que la peur change de camp ».
« Plusieurs victimes nous ont dit que ça faisait du bien d’être écouté »
Même s’il est encore trop tôt pour mesurer l’impact de la cellule d’écoute, l’Université veut accompagner au mieux les personnes ayant fait un signalement : « Nous recevons des témoignages réalisés en ligne, puis nous recontactons les personnes ayant fait le signalement pour un éventuel échange en face à face. Nous portons une attention sincère aux victimes. Plusieurs victimes nous ont dit : Cela fait tellement de bien d’être écouté ! », termine Isabelle Jacques.
Une plateforme qui permet la visibilité
Nous avons rencontré Philippe Laplace, qui pense que « C’est une plateforme qui permet la visibilité, de prendre les actions et de réagir assez rapidement » continue le Maître de conférences dans le département d’anglais. « C’est une superbe idée qui a été mise en place » termine-t-il.
Un accompagnement après le signalement
Pour les personnes qui le souhaitent, un accompagnement psychologique et une aide à porter plainte sont proposés aux personnes victimes et/ou témoins de violences, quelles qu’elles soient.
Pour témoigner anonymement ou en savoir plus, cliquez ici.