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Commerces et services

Les salons de tatouage ouverts à nouveau depuis le 28 novembre

Les salons de tatouage sont de nouveau prêts à vous accueillir, mais ne sont pas épargnés par cette crise sanitaire.


Victor Causeret et Pauline Gresset-Bourgeois
Le 3 décembre 2020 à 10h00

Quentin Bouvard est tatoueur à Besançon. Propriétaire de La Galerie des Martyrs avec son associée Alicia Mougin, il vient de recruter une nouvelle tatoueuse. Pendant le dernier confinement, une aide de l’État était possible pour leur salariée. Pour autant, les charges ne diminuent pas alors que les rentrées d’argent baissent. 

Le salon de tatouage s’est adapté

Le gérant explique que “fermer pendant un mois le salon, fait perdre entre 10 et 12 fois le chiffre d’affaire habituel”. Il continue en rappelant que même si “pendant le premier confinement, notre salariée a eu le droit au chômage partiel, ce n’était pas le cas pour mon associée et moi-même car nous sommes des indépendants de l’URSSAF”. Le tatoueur développe “nous n’avons eu aucune suppression des charges quotidiennes.”

Mais il n’était pour autant pas démuni pendant le confinement. “Même si nous ne pouvions pas travailler, nous avons continué à prendre des rendez-vous et travailler sur des dessins et des projets pour la réouverture”. Leur mode de financement l’a aidé : “nous fonctionnons avec un système d’acompte et le fait de prendre des rendez-vous pendant le confinement a permis une mince rentrée d’argent”. 

Des normes de tatouages antérieures au covid-19

Le propriétaire de La Galerie des Martyrs rappelle que les salons de tatouages doivent respecter des normes sanitaires. “Ces normes d’hygiène ne datent pas d’hier, dans notre métier, c’est primordial” explique-t-il, “tout est désinfecté entre chaque client donc le risque est quasiment de zéro si toutes les précautions sont prises”. Une lettre au Premier ministre avait été envoyée de la part du Président du Syndicat National des Artistes Tatoueurs pendant le confinement de mars. Il leur a été répondu que les salons de tatouages pourraient ouvrir à partir du 11 mai. 

Depuis, les établissements ont dû fermer et ils sont de nouveau accessibles depuis ce samedi.

La Galerie des Martyrs, 24 rue Claude Pouillet



Victor Causeret et Pauline Gresset-Bourgeois

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