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Portraits

Joanna Calderwood et son univers diversifié et coloré

Laissez-vous tenter par l'univers coloré et diversifié de Joanna Calderwood. Rencontre avec cette étudiante en DNMADe design graphique...


Louise Jeannin
Le 6 mai 2021 à 7h00

De l’art, de la couleur… Qui n’en a pas besoin en ces temps monotones ? Joanna Calderwood est étudiante en troisième année de DNMADe (Diplôme National des Métiers de l’Art et du Design) au lycée Louis Pasteur à Besançon. De l’illustration jeunesse et adulte au graphisme en passant par l’édition, Joanna a créé son univers artistique coloré et aux techniques multiples.

Joanna nait en Australie et s’installe avec ses parents en France en 2004, dans la campagne bourguignonne. Une passion pour l’art presque évidente car sa mère est elle-même graphiste. Elle est peut-être même sa première inspiration… Au lycée, faute d’option, elle n’a pas la possibilité de continuer l’art plastique qu’elle aimait tant au collège. C’est en autodidacte qu’elle pratique sans relâche le dessin. Après le bac, elle souhaite faire une MANAA (Mise à niveau d’Arts Appliqués), mais celle-ci n’existe plus puisque la formation a fusionné avec le BTS design graphique pour propose un niveau bac+3 : le DNMADe.

Une richesse de couleurs et de techniques

Plonger dans l’univers de Joanna, c’est s’envelopper dans les couleurs. Des personnages aux traits fins, beaucoup de détails, un long travail aux crayons de couleur aussi parfois, et un style qui peut faire penser à de l’illustration jeunesse. On trouve également des dessins plus « graphiques » ou qui s’éloignent des précédents. Une idée qui vient « à la main » et qui se concrétise sur le digital. « Généralement, je commence à la main, pour réaliser un brouillon, puis je passe à l’ordinateur », explique Joanna. La particularité de l’étudiante (qui est certainement un atout), c’est sa capacité à adapter son travail en fonction de sa cible. Même si elle apprécie beaucoup l’illustration jeunesse, le plus important dans son travail, c’est qu’il soit accessible à tous. Un moyen aussi de garder une diversité sans pareille. Mais c’est aussi passionnée qu’elle remplit « h24 », comme elle le précise, ses petits carnets de croquis.

« C’est comme ça que j’ai pu progresser »

La première année au sein du DNMADe permet à Joanna de découvrir une multitude de techniques artistiques et graphiques. Linogravure, impression, édition, sérigraphie, gravure… Mais ce qu’elle retient, c’est l’accompagnement des professeurs. Véritable autodidacte, difficile d’avoir des retours sur ses productions. « Avant, je n’avais que les avis de mes proches. Là, il y a un vrai accompagnement, les profs sont là pour nous guider. C’est des avis que je n’avais pas avant et c’est comme ça que j’ai pu progresser ».

Et après ?

Joanna pense à une école en Belgique ou à Angoulême. Mais difficile de se projeter ce moment. Sans compter que les écoles d’Art sont très sélectives. Trop de demandes et finalement, trop peu de places… Elle ajoute : « l’art, en plus, c’est subjectif. J’ai l’impression maintenant que dans les écoles d’art, on préfère ce qui est conceptuel, avec une idée derrière. Quelque part, on perd ce goût pour les illustrations détaillées ».

Une chose est sûre, Joanna Calderwood ne se voit pas dans la production de flyers, devant un écran toute la journée… En revanche, elle se projette dans l’édition et l’illustration ou le graphisme, tous les trois finalement bien liés. Les albums jeunesse, la bande-dessinée, c’est cela aussi, qui la fait vibrer. « Je veux aussi garder cette diversité de cible » précise-t-elle.

« Masque mystique” structure de masque en papier mâché (2020) © Joanna Calderwood

Si vous voulez retrouver l’intégralité de son travail, c’est ici que cela se passe ! Vous pouvez aussi suivre le travail de Joanna sur Instagram.



Louise Jeannin

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